jeudi 31 décembre 2015

Maternité Divine

Jésus formé de la propre chair de Marie nait dans la grotte de Bethléem; cette heureuse Vierge le presse tendrement sur son cœur. Ce Fils bien-aimé, son Dieu qu'elle adore, l'auteur et le maître de toutes choses, lui sera désormais soumis et obéissant. Voyons-le pleurer dans sa crèche... Ce sont nos péchés qui le font ainsi souffrir dès l'instant même de sa naissance! Touchés de repentir, allons donc à son berceau lui offrir un cœur contrit; et afin de conserver toujours une pureté sans tache et de ne jamais faiblir, réfugions-nous sous le manteau de Marie sa Mère qui nous défendra contre tous les assauts de l'enfer.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante;
si ce pied est en caractère gras, il doit être tenu sur une troisième note,
et s’il est aussi en italique, sur une quatrième.

1
Toi qui donnas la vie
À notre doux Sauveur,
Ô divine Marie,
Jouis de ton bonheur ;
L'Être seul grand, immense,
Le Tout-Puissant,
For de ta substance
Est ton enfant,
Est ton enfant.

2
Il est de toute chose
Le souverain auteur,
Je le vois qui repose
Doucement sur ton cœur.
Celui qui tient le monde
Dans une main,
Vierge pure et féconde,
Est sur ton sein,
Est sur ton sein.

3
De la moindre souillure
Son œil saint est blessé ;
Indigne créature,
Je l'ai tant offensé.
Je vois sous ses paupières
Couler les pleurs ;
Mes péchés, mes misères
Font ses douleurs,
Font ses douleurs.

4
Oui, mon cœur est coupable ;
Mais, per de regrets,
À cet enfant aimable
Il se voue à jamais.
Je sais que ses délices
Sont la pudeur ;
J'en veux, sous tes auspices,
Orner mon cœur,
Orner mon cœur.

5
L'enfer, dans sa furie,
S'agite contre moi ;
Je viens, tendre Marie,
Me cacher près de toi.
De ma vertu fragile
Sois le soutien ;
Dans cet aimable asile
Je ne crains rien,
Je ne crains rien.

6
Je vois sous ta puissance
Ton adorable fils :
Il veut, dès son enfance,
Être à tes lois soumis.
Pour m'aider à lui plaire,
À le servir,
Dis-lui, puissante re,
De me nir,
De me nir.


Téléchargement des paroles :

 

mardi 29 décembre 2015

Nativité de Notre-Seigneur

Connu par son premier vers: "Le fils du Roi de gloire", ce petit cantique à la mélodie vive et rythmée nous fait d'abord chanter la victoire que Jésus par sa naissance a remporté sur les enfers en délivrant les hommes de la tyrannie du péché. Rappelant ensuite qu'il n'est descendu du ciel que par amour pour nous afin de nous sauver, il nous presse à user de reconnaissance en lui offrant un cœur bien fervent, brûlant d'amour pour lui sans aucun partage. Par la considération de l'humiliation de sa crèche, il nous recommande aussi le mépris des vains honneurs du monde et de ses appâts trompeurs. Enfin il nous invite à n'estimer que les choses du ciel et à nous soumettre joyeusement au joug doux et léger de ce Dieu d'amour.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

1
Le fils du Roi de gloire
Est descendu des Cieux :
Que nos chants de victoire
Résonnent dans ces lieux !
Il dompte les enfers,
Il calme nos alarmes,
Il tire l'univers
Des fers
Et pour jamais
Lui rend la paix ;
Ne versons plus de larmes.

2
L'amour seul l'a fait naître
Pour le salut de tous ;
Il fait par là connaître
Ce qu'il attend de nous :
Un cœur brûlant d'amour
Est le plus bel hommage.
Faisons-lui tour à tour
La cour ;
Dès aujourd'hui
N'aimons que lui,
Qu'il soit notre partage.

3
Vains honneurs de la terre
Je veux vous oublier :
Le maître du tonnerre
Vient de s'humilier ;
De vos trompeurs appas
Je saurai me défendre.
Allez, n'arrêtez pas
Mes pas
Monde trompeur,
Monde enchanteur,
Je ne veux plus t'entendre.

4
Régnez seul en mon âme,
Ô mon divin époux ;
Ne souffrez point de flamme
Qui ne brûle pour vous.
Que voit-on dans ces lieux,
Que misère et bassesse ?
Ne portons plus nos yeux
Qu'aux cieux ;
À votre loi,
Céleste Roi,
J'obéirai sans cesse.


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dimanche 27 décembre 2015

Il est né le divin Enfant

Proposé ici sous une musique un peu arrangée, ce chant très connu nous fait célébrer la naissance du Messie, accomplissement des prophéties et achèvement d'une longue attente de plus de quatre mille ans. Choisissant une étable pour logement et de la paille pour couchette, notre Sauveur nous montre par là combien sont précieuses à ses yeux l'humilité, la pauvreté et la souffrance. Par ces charmes gracieux il nous attire à lui, désirant faire la conquête de nos cœurs. Ne les lui refusons donc pas, et comme les rois de l'orient venus pour l'adorer, soumettons-nous aussi à ce Roi de gloire anéanti sous la forme d'un petit Enfant afin qu'il puisse établir sans obstacle sur nous son règne de paix et d'amour.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

REFRAIN :
Il est né le divin Enfant :
Jouez, hautbois, résonnez, musettes ;
Il est né le divin Enfant :
Chantons tous son avènement.

1
Depuis plus de quatre mille ans
Nous le promettaient les prophètes ;
Depuis plus de quatre mille ans,
Nous attendions cet heureux temps.

2
Ah ! qu'il est beau, qu'il est charmant !
Ah ! que ses grâces sont parfaites !
Ah ! qu'il est beau, qu'il est charmant !
Qu'il est doux ce divin Enfant !

3
Une étable est son logement,
Un peu de paille est sa couchette ;
Une étable est son logement,
Pour un Dieu quel abaissement !

4
Il veut nos cœurs, il les attend,
Il vient en faire sa conquête ;
Il veut nos cœurs, il les attend :
Qu'ils soient à lui dès ce moment.

5
Partez, ô rois de l'Orient,
Venez vous unir à nos fêtes ;
Partez, ô rois de l'Orient,
Venez adorer cet Enfant.

6
Ô Jésus, ô Roi tout-puissant,
Tout petit Enfant que vous êtes,
Ô Jésus, ô Roi tout-puissant,
Régnez sur nous entièrement.


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jeudi 24 décembre 2015

À l'Enfant Jésus

Basé sur l'air de douce nuit, ce cantique nous fait méditer sur les abaissements de l'Enfant-Jésus. Transportés en esprit au pied de sa crèche, nous apprenons en le contemplant l'excès de son amour qui le porte à se faire tout petit pour nous afin de nous élever jusqu'à lui. Ce tendre Enfant couché sur la paille qui ne peut ni parler ni se mouvoir, souffrant de la rigueur du froid et dépendant de ses parents, c'est le Dieu Tout-Puissant à qui tout obéit, la Sagesse éternelle qui d'une parole créa le monde, la félicité des anges infiniment heureux en lui-même; et il est là dans cette grotte obscure, réduit à une extrême pauvreté, auprès de sa Mère affligée de voir son Fils dans un si grand dénuement... Un tel exemple nous invite donc à nous détacher des biens de ce monde, pour ne nous attacher qu'à cet aimable Enfant.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante;
si ce pied est aussi en caractère gras et italique, il doit être tenu sur une troisième note.
Enfin, une syllabe muette entre parenthèses signifie qu'on peut éventuellement la chanter
en omettant la liaison et en faisant un court silence pour marquer la virgule.

1
Divin Enfant, (bis)
Devant la crèche où ma foi te contemple,
Je me prosterne en t'adorant
Comme l'Être infiniment grand :
Pour moi ton étable est un temple,
Divin Enfant.

2
Paisible Enfant ! (bis)
N'est-ce pas toi dont le bruyant tonnerre
Rendit le Sinaï fumant ?
Je te vois couché maintenant
Dans une grotte solitaire,
Paisible Enfant !

3
Auguste Enfant ! (bis)
N'est-ce pas toi qui dans ton être immense
Vois tout cet univers flottant ?
Ah ! combien faible cependant
Nous paraît ici ta puissance,
Auguste Enfant !

4
Ô tendre Enfant ! (bis)
Toi des élus la félicité même,
Des cieux le plaisir ravissant !
Ici, d'un entier nuement
Tu souffres la misère extrême,
Ô tendre Enfant !

5
Ô doux Enfant ! (bis)
Toi dont l'aspect fait le bonheur des anges,
Roi magnanime et si puissant !
Je te vois ici pendant,
Envelop de pauvres langes,
Ô doux Enfant !

6
Aimable Enfant ! (bis)
Verbe de Dieu que l'univers adore,
Dont la paro(le), en un instant,
Tira le monde du néant,
Ah ! tu ne peux parler encore,
Aimable Enfant !

7
Docile Enfant ! (bis)
Maître suprême à qui, dans la nature,
Tout obéit si constamment,
Ton plaisir sera maintenant
D'obéir à ta créature,
Docile Enfant !

8
Ô saint Enfant ! (bis)
Ta pauvreté, ton extrême bassesse,
Ne disent que trop hautement :
Anathème à l'attachement
Pour le monde et pour la richesse,
Ô saint Enfant !

9
Ô cher Enfant ! (bis)
Que ton sourire a d'attraits pour Marie !
Mais à te voir toujours souffrant,
Hélas ! d'un chagrin vorant
Sa belle âme est toute flétrie,
Ô cher Enfant !

10
Divin Enfant ! (bis)
Je vois l'effet de ton amour extrême
Dans cet état d'abaissement :
Tu descends jusqu'à mon néant,
Pour m'élever jusqu'à toi-même,
Divin Enfant !


Téléchargement des paroles :

 

dimanche 20 décembre 2015

Venez, divin Messie

Ce chant très populaire, dont la mélodie est ici un peu modifiée, retrace l'attente des justes de l'ancien testament de la venue du Messie. Par analogie il nous invite à nous préparer à sa naissance spirituelle en nos âmes en considérant d'abord les maux qui sont la suite de nos fautes puis en en sollicitant le pardon. Comme les hommes d'avant la Rédemption, une âme dans la disgrâce de Dieu ne peut en effet espérer le ciel; elle est prise dans les chaines du diable qui met tout en œuvre pour l'empêcher de revenir à Dieu. Afin de briser ces fers, implorons donc humblement notre Sauveur qu'il vienne par sa grâce détruire le péché et nous rouvrir les cieux où nous pourront chanter un jour ses miséricordes, et en attendant répétons avec ce cantique: venez, venez, venez, Seigneur Jésus!

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Si l'on préfère chanter les quatre premiers vers comme un refrain, utiliser le lecteur ci-dessous :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

1
Venez, divin Messie,
Sauvez nos jours infortunés ;
Venez, source de vie,
Venez, venez, venez.
Ah ! descendez, hâtez vos pas !
Sauvez les hommes du trépas,
Secourez-nous, ne tardez pas !
(Reprise des quatre premiers vers)

2
Ah ! sarmez votre courroux !
Nous soupirons à vos genoux :
Seigneur, nous n'espérons qu'en vous.
Pour nous livrer la guerre,
Tous les enfers sont chaînés ;
Descendez sur la terre,
Venez, venez, venez.

3
Que nos soupirs soient entendus :
Les biens que nous avons perdus
Ne nous seront-ils point rendus ?
Voyez couler nos larmes ;
Grand Dieu ! si vous nous pardonnez,
Nous n'aurons plus d'alarmes ;
Venez, venez, venez.

4
Si vous venez en ces bas lieux
Nous vous verrons, victorieux,
Fermer l'enfer, ouvrir les cieux.
Nous l'espérons sans cesse,
Les cieux nous furent destinés :
Tenez votre promesse,
Venez, venez, venez.

5
Ah ! puissions-nous chanter un jour,
Dans votre bienheureuse cour,
Et votre gloire, et votre amour !
C'est là l'heureux partage
De ceux que vous prédestinez :
Donnez-nous en le gage,
Venez, venez, venez.


Téléchargement des paroles :

 

vendredi 18 décembre 2015

Annonciation

Marie étant seule dans sa demeure, abimée dans une profonde prière, voit soudain Saint Gabriel lui apparaître. Il la salue par l'Ave Maria, puis lui annonce que, tout en restant vierge, elle va concevoir le Fils de Dieu par l'opération du Saint-Esprit. Marie acquiesce humblement, et au même instant, ô prodige incompréhensible!, un Dieu éternel, d'une majesté ineffable et infiniment heureux, s'anéantit en s'incarnant dans son sein, se faisant homme afin de racheter l'humanité par ses souffrances, sa passion et sa mort... Quel amour de reconnaissance ne devons-nous donc pas avoir envers cette Vierge bénie qui, par son consentement, a permis l’accomplissement d'un tel mystère, ainsi qu'envers son divin Fils qui nous témoigna sa miséricorde et sa bonté infinie en se faisant ainsi notre rançon!

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante;
si ce pied est aussi en caractère gras, il doit être tenu sur une troisième note.
Enfin, une syllabe muette entre parenthèses signifie qu'on peut éventuellement la chanter,
soit en omettant la liaison s
'il y en a une, soit en doublant la note;
dans les deux cas, marquer la fin du mot en faisant un cours silence.

1
Seule, à genoux, la Vierge la plus pure
Faisait monter ses soupirs vers le Ciel,
Lorsque soudain, dans sa retraite obscure,
Ses yeux ont vu l'archange Gabriel,
Ses yeux ont vu l'archange Gabriel.

2
Salut ! dit-il, vous que le Ciel appelle
À devenir la mère du Sauveur :
Dans votre sein la sagesse éternelle
Va renfermer sa gloire et sa splendeur,
Va renfermer sa gloire et sa splendeur.

3
Du Roi des rois je suis humble servante,
Répond Marie à l'ange du Seigneur :
Que sa paro(le) et féconde et puissante
Soit accomplie et comble mon bonheur,
Soit accomplie et comble mon bonheur.

4
Elle a parlé : quel prodige s'opère !
Pour notre amour un Dieu se fait mortel,
L'Esprit divin rend une vierge mère
Et parmi nous habite l'Éternel,
Et parmi nous habite l'Éternel.

5
Honneur, triom(phe) à la vierge immortelle !
Hommage et gloire à sa fécondité !
Que dans nos chants son nom toujours se mêle
Au nom du Dieu que ses flancs ont porté,
Au nom du Dieu que ses flancs ont porté.


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mardi 15 décembre 2015

Présentation de la Sainte Vierge

Brûlante d'amour pour Dieu, Marie va toute petite encore s'offrir entièrement à lui dans le temple. Là, elle passe ses premiers ans dans une vie austère, fervente et retirée, servant Dieu sans aucun partage et croissant sans cesse en mérite et en vertus, se préparant ainsi à sa sublime destinée de Mère de Dieu. Imitant son exemple, consacrons-nous aussi à Dieu; et, pour n'en être pas rebuté à cause de notre indignité, faisons-le par son entremise. Ainsi présentés par elle à son Fils, nous en serons favorablement reçus, et, aidés de la grâce divine, nous persévérerons plus facilement dans le bien, rien ne pouvant plus nous séparer de Jésus et de Marie.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

1
Ô divine Marie !
Patronne de ces lieux,
Au matin de la vie,
Vous vous donnez aux Cieux ;
Toujours pur et sans tache,
Déjà brûlant d'ardeur,
Votre cœur ne s'attache
Qu'à votre créateur.

2
Vivant dans son saint temple,
Vous m'êtes, en ce lieu,
Le plus touchant exemple
Pour m'attirer à Dieu :
À chaque instant votre âme
Croît en grâce, en ferveur ;
L'amour qui vous enflamme
Vous rend chère au Seigneur.

3
À l'ombre de vos ailes,
Nous osons aujourd'hui,
Devenus plus files,
Nous consacrer à lui.
Offrez-nous, tendre re :
Présentés de vos mains,
Nous ne saurionsplaire
À ses regards divins.

4
Ô doux Sauveur, vrai re
Des cheurs nitents,
De votre auguste re
Recevez les enfants :
Dans votre heureux service
Nous voulons expirer ;
Que jamais rien ne puisse
De vous nous séparer.


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dimanche 13 décembre 2015

Le Nom de Marie

A tous ceux qui aiment tendrement Marie, son Nom béni est une source de charme et de douceur. Ce Saint Nom, qui toujours s'unit à celui de Jésus, est le premier que les parents chrétiens aiment à apprendre à leurs enfants; les vieillards l'invoquent aussi avec confiance à l'approche de la mort, spécialement par la prière de l'Ave Maria. Tous le prononcent soir et matin dans leurs prières, les plus fervents dès leur réveil et en s'endormant, se mettant ainsi sous la protection de leur bonne Mère. Enfin au terme de notre vie, il fera tout notre espoir dans la lutte suprême, avant de pouvoir le chanter sans fin avec les anges et les saints aux pieds de Marie dans le paradis.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes et orgue :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

REFRAIN :
Qu'il est doux, mélodieux,
Le Saint Nom de Marie,
De ma Mère chérie ;
Qu'il est doux, mélodieux ! (bis)

1
De tous les cœurs Marie a le plus tendre,
De tous les noms Marie a le plus beau ;
L'enfant déjà le dit en son berceau,
Et le vieillard est heureux de l'entendre.

2
Ton Nom sacré, Sainte Vierge Marie,
Toujours s'unit au Saint Nom de Jésus ;
Au Ciel il fait le bonheur des élus,
Et sur la terre il charme notre vie.

3
Quand le sommeil vient fermer ma paupière,
Je le prononce avec un tendre amour ;
Quand à la nuit vient succéder le jour,
J'invoque encor le Saint Nom de ma Mère.

4
Nom bien-aimé, quand ma lèvre flétrie
Ne pourra plus exprimer ta douceur,
Puissé-je encor l'invoquer dans mon cœur,
Et le bénir au terme de ma vie !

5
Puissé-je un jour, ô mon auguste Mère,
Mêler ton Nom aux chants du Séraphin,
Avec Jésus te célébrer sans fin !
De ton enfant c'est le vœu, la prière.


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jeudi 10 décembre 2015

Nativité de la Sainte Vierge

Les ténèbres qui couvraient l'humanité perdue se dissipent, l'étoile du matin paraît: Marie, la dernière fleur de la tige de David d'où sortira Jésus le fruit de vie, vient de naître. Colombe toute pure, sans aucune tache de péché, elle resplendit aux yeux de Dieu d'un éclat qui ira toujours grandissant à mesure qu'elle croîtra en âge et en sainteté. Enfin, par cette naissance bénie s'annonce déjà l'accomplissement des prophéties d'Isaïe: conservant toujours intacte sa virginité, Marie enfantera le Messie, le prince de la paix, dont le règne de justice durera éternellement.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

1
De tes enfants reçois l'hommage,
Prête l'oreille à leurs accents,
Seigneur ; c'est ton plus bel ouvrage
Qu'ils vont célébrer par leurs chants.
Rani par ta main puissante,
Plein d'un espoir consolateur,
David, de sa tige mourante,
Voit germer la plus belle fleur.

2
Des misères et des alarmes,
Cette terre était le séjour ;
Mais le ciel, pour tarir nos larmes,
Nous donne une Mère en ce jour.
Chantons cette Mère chérie,
Offrons-lui le don de nos cœurs,
Et que notre bouche publie
Et ses charmes et ses grandeurs.

3
Oh ! quand disparaîtront les ombres
Qui la couvrent de toutes parts ?
Fuyez, fuyez, nuages sombres
Qui la voilez à nos regards !
Verse des torrents de lumière
Sur Sion et ses habitants,
Étoile bienfaisante !…, éclaire
Et guide leurs pas chancelants.

4
Déjà la Paix et la Justice,
Ceintes d'un éclat immortel,
À ses pieds et sous son auspice
Cimentent un pacte éternel ;
Et sur sa lyre prophétique,
Isaïe, encore une fois,
Redit son sublime cantique
À la mère du Roi des rois.

5
Elle est pure comme l'aurore
Qui luit dans un brillant lointain,
Comme le lis qu'on voit éclore
Dans la fraîcheur d'un beau matin ;
Et jusqu'aux sources de la vie,
Par un prodige sans égal,
Son âme ne fut point flétrie
Du souffle empoisonné du mal.

6
Ainsi qu'un palmier solitaire
Qui croît sur le courant des eaux,
Et tous les ans donne à la terre
Des fleurs avec des fruits nouveaux :
Ainsi, loin d'un monde volage,
Marie accomplit son destin,
Et tous les peuples, d'âge en âge,
niront le fruit de son sein.


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lundi 7 décembre 2015

Immaculée Conception

Après la longue nuit des premiers millénaires du monde, où les démons régnaient en maîtres sur la terre et où le paradis était fermé au genre humain, se lève enfin une brillante aurore annonçant la fin de tous ces malheurs. C'est Marie notre libératrice qui, par un privilège unique, vient au monde préservée du péché originel transmis depuis la chute d'Adam à tous ces descendants. Elle est donc la seule créature dont le cœur, véritable chef-d'œuvre du Très-Haut, fut toujours immaculé dès sa conception et comblé d'une abondance sans pareille de grâces. Et si sa sainteté l'a élevée au plus haut des cieux, elle n'en demeure pas moins compatissante à nos maux; c'est pourquoi nous devons avoir pleine confiance en sa puissance, car n'ayant jamais été l'esclave du démon elle a sur lui un empire absolu.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

1
Quelle est cette aurore nouvelle
Dont le lever est si pompeux ?
Qu'elle est brillante, qu'elle est belle !
Est-il astre plus radieux ?
Repliant tes voiles funèbres,
Trop longue nuit, rentre aux enfers,
Et de l'empire des ténèbres
Délivre enfin cet univers.

2
Je la vois, ma Libératrice,
S'élever avec majesté,
Toute brillante de justice,
Des cieux effacer la beauté.
Chef-d’œuvre de la main divine,
Quel pinceau saisira les traits ?
Et de ta sublime origine
Qui me dira tous les secrets ?

3
Comment d'un Juge inexorable
A-t-elle calmé la fureur ?
Comment d'une mère coupable
A-t-elle évité le malheur ?
Voit-on d'une tige sans vie
Sortir des rameaux vigoureux,
Et sur une branche flétrie
Croître des fruits délicieux ?

4
Des chaînes d'un dur esclavage
Qui pourra donc la garantir ?
Fille d'Adam, dans son naufrage,
Comme nous va-t-elle périr ?
Non ; Dieu, déployant sa puissance,
Du déluge apaise les flots ;
Il dit, et l'arche d'alliance
Vogue en paix sur le sein des eaux.

5
Au milieu d'une race impure,
Ton cœur, Marie, est innocent,
Et tu le montres sans souillure
Aux yeux ravis d'étonnement.
Tel parmi de tristes ruines
S'élève un temple somptueux ;
Ou tel du milieu des épines
S'élance un lis majestueux.

6
Du haut des cieux, Vierge puissante,
Laisse-toi toucher de nos maux ;
Hélas ! d'une chaîne pesante
Nous traînons les tristes anneaux.
À vivre au milieu des alarmes
Sommes-nous toujours destinés ?
À nous nourrir d'un pain de larmes
Le ciel nous a-t-il condamnés ?

7
Souviens-toi que, brisant la te
Du plus cruel de nos tyrans,
L'univers devient ta conquête,
Et nous devenons tes enfants.
Jésus t'a mise sur le trône
Afin de conjurer ses coups ;
Si ton amour nous abandonne,
Qui pourra fléchir son courroux ?


Téléchargement des paroles :

 

dimanche 29 novembre 2015

Retour à Dieu

Il s'agit dans ce cantique montfortain d'un dialogue entre Dieu et le pécheur. Du côté de Dieu, c'est un appel pressant à revenir à lui au plus tôt en écoutant sa voix qui parle au fond de nous par les remords de conscience, la crainte de ses vengeances ou les attraits de son amour, à cesser de se prévaloir témérairement de sa bonté pour l'offenser, enfin à ne pas rejeter les lumières présentes car la mort viendra bientôt et alors il ne sera plus temps. A tout cela le pécheur, confus d'avoir résisté si longtemps aux appels de la grâce, et constatant qu'il n'a pu trouver la paix en vivant loin de Dieu, répond par un retour prompt et sincère, et, avec une profonde douleur de sa conduite passée, supplie humblement la bonté divine de lui pardonner ses péchés, protestant que lui seul est la cause de son repentir et de ses larmes.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique :

 

Il n'y a pas de liaisons dans la mélodie.

1
Dieu :
Reviens, pécheur, à ton Dieu qui t'appelle,
Viens au plus tôt te ranger sous sa loi ;
Tu n'as été déjà que trop rebelle :
Reviens à lui, puisqu'il revient à toi.

2
Le pécheur :
Voici, Seigneur, cette brebis errante
Que vous daignez chercher depuis longtemps ;
Touché, confus d'une si longue attente,
Sans plus tarder, je reviens, je me rends.

3
Dieu :
Pour t'attirer ma voix se fait entendre,
Sans me lasser partout je te poursuis :
D'un Dieu pour toi, du Père le plus tendre,
J'ai les bontés, ingrat, et tu me fuis !

4
Le pécheur :
Errant, perdu, je cherchais un asile,
Je m'efforçais de vivre sans effroi ;
Mais, ô mon Dieu, pouvais-je être tranquille
Si loin de vous, et vous si loin de moi ?

5
Dieu :
Attraits, frayeurs, remords, secret langage,
Qu'ai-je oublié dans mon amour constant ?
Ai-je pour toi du faire davantage ?
Ai-je pour toi du même en faire autant ?

6
Le pécheur :
Je me repens de ma faute passée,
Contre le ciel, contre vous j'ai péché ;
Mais oubliez ma conduite insensée,
Et ne voyez en moi qu'un cœur touché.

7
Dieu :
Si je suis bon, faut-il que tu m'offenses ?
Ton méchant coeur s'en prévaut chaque jour ;
Plus de rigueur vaincrait tes résistances :
Tu m'aimerais si j'avais moins d'amour.

8
Le pécheur :
Que je redoute un juge, un Dieu sévère !
J'ai prodigué des biens qui sont sans prix ;
Comment oser vous appeler mon Père,
Comment oser me dire votre fils ?

9
Dieu :
Marche au grand jour que t'offre ma lumière,
À sa faveur tu peux faire le bien ;
La nuit bientôt finira ta carrière,
Funeste nuit où l'on ne peut plus rien !

10
Le pécheur :
Votre bonté surpasse ma malice ;
Pardonnez-moi ce long égarement :
Je le déteste, il fait tout mon supplice,
Et pour vous seul j'en pleure amèrement.

mercredi 18 novembre 2015

La mort

Tout doit finir un jour... C'est la pensée maîtresse de ce cantique qui nous montre comment ne pas se laisser illusionner par les plaisirs de ce monde qui trop souvent nous éloignent de Dieu et sont pour nous une occasion de chute. Il est certain en effet que nous devrons mourir, peut-être même prochainement et soudainement, et qu'alors, tandis que notre corps objet de tant de soins tombera en pourriture, que tous nos biens gardés jalousement passeront à d'autres qui peut-être les dilapideront ou les détruiront, que notre souvenir sera bien vite oublié, même parmi notre famille et nos amis, notre âme sera jugée; et de quoi lui serviront alors toutes ces attaches terrestres, sinon qu'à aggraver son cas? Tenons-nous donc toujours prêts à ce dernier passage pour éviter une mort éternelle.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

REFRAIN :
À la mort, à la mort,
Pécheur, tout finira ;
Le Seigneur, à la mort,
Te jugera.

1
Il faut mourir, il faut mourir,
De ce monde il vous faut sortir ;
Venez, pécheurs, près du cercueil,
Venez confondre votre orgueil.

2
Comme une fleur qui se flétrit,
Ainsi l'homme bientôt rit ;
L'affreuse mort vient de ses jours
En un moment trancher le cours.

3
Vous que séduit la vanité,
Que deviendra votre beauté ?
Vos traits sans forme et sans couleur
Vous rendront un objet d'horreur.

4
Vous qui suivez tous vos désirs,
Qui vous plongez dans les plaisirs,
Pour vous quel affreux changement
La mort va faire en ce moment !

5
Plus de trésors, plus de grandeurs,
Plus de jeux, de ris, de douceurs :
Ces biens dont vous êtes jaloux
Vont tout à coup périr pour vous.

6
Adieu, famille, adieu, parents,
Adieu, chers amis, chers enfants ;
Votre cœur se désolera,
Mais tout enfin vous quittera.

7
S'il vous fallait subir l'arrêt,
Qui de vous, chrétiens, serait prêt ?
Combien dont le funeste sort
Serait une éternelle mort !


Téléchargement des paroles :

 

dimanche 8 novembre 2015

Les fins dernières

La méditation des fins dernières, par l'aspect des terribles châtiments qui menacent les pécheurs et des délices qui seront la récompense des âmes restées fidèles à Dieu, nous est nécessaire pour éviter le péché ou nous en faire sortir au plus vite. La mort pouvant nous surprendre à tout moment, il nous faut toujours rester en état de grâce et veiller à éviter même les fautes vénielles, car nous aurons à rendre un terrible compte de tous nos péchés lors du jugement particulier. L'enfer, avec ses effroyables tourments et son désespoir éternel, attend les pécheurs impénitents, tandis que le ciel avec son bonheur sans mélange sera le partage des élus morts dans la grâce de Dieu.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante;
si ce pied est en caractère gras, il doit être tenu sur une troisième note,
et s’il est aussi en italique, sur une quatrième.
Enfin, une syllabe muette entre parenthèses signifie

qu'on peut éventuellement la chanter en doublant la note.

1
Vous qui courez sans crainte au précipice,
Loin du sentier des préceptes divins,
Pour vous tirer de l'ame du vice
Pensez souvent à vos dernières fins,
Pensez souvent à vos dernières fins. (bis)

2
Il faut mourir, nul ne peut s'en défendre :
La mort soumet les peuples et les rois ;
Souvenez-vous qu'elle peut vous surprendre,
Souvenez-vous qu'on ne meurt qu'une fois,
Souvenez-vous qu'on ne meurt qu'une fois. (bis)

3
Du jugement la mort sera suivie,
Terrible et prompt, mais juste jugement.
Malheur, hélas ! à celui dont la vie
Se trouvera coupable en ce moment,
Malheur, las ! à celui dont la vi(e)
Se trouvera coupable en ce moment.

4
L'arrêt porté, la céleste vengeance
Sous le pécheur ouvrira les enfers ;
C'est là que Dieu, sans aucune indulgence,
Le punira par cent tourments divers ;
C'est que Dieu, sans aucune indulgen(ce),
Le punira par cent tourments divers.

5
Levez les yeux vers le trône de gloire
Que le Seigneur prépare à ses élus ;
Occupez-en souvent votre mémoire,
Pensez-y bien : vous ne pécherez plus,
Pensez-y bien : vous ne pécherez plus. (bis)

6
Mort, jugement, enfer, séjour de gloire,
Tristes ensembles et douces vérités !
Peut-on trouver de malice si noire
Qui n'ouvre enfin les yeux à vos clartés ?
Peut-on trouver de malice si noi(re)
Qui n'ouvre enfin les yeux à vos clartés ?


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lundi 2 novembre 2015

Les âmes du purgatoire

"Hélas, hélas! que notre martyre est long et cruel!... Vous qui pouvez si facilement nous aider, pourquoi nous laissez-vous gémir dans ces flammes dévorantes?" Ce sont les âmes expiant leurs fautes dans le purgatoire qui nous pressent ainsi par ces plaintes déchirantes de nous laisser attendrir et de leur procurer du secours par nos ferventes prières et nos sacrifices offerts au Seigneur en union avec les mérites infinis de la Passion de son Fils. Puissions-nous par ces moyens hâter leur délivrance et mettre ainsi un terme à cette privation de Dieu qui est leur principal tourment.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

1
Au fond des brûlants abîmes,
Nous gémissons, nous pleurons,
Et pour expier nos crimes,
Loin de Dieu nous y souffrons.
Hélas ! las !
Feu vengeur, de tes victimes
Les pleurs ne t'éteignent pas.

2
À l'aspect de nos supplices,
Chrétiens, attendrissez-vous :
À nos maux soyez propices,
Ô nos frères ! sauvez-nous.
Hélas ! las !
Le ciel, sans vos sacrifices,
Ne les abrègera pas.

3
Tandis que les âmes pures
Prennent leur vol vers les cieux,
Mille légères souillures
Nous retiennent dans ces feux.
Hélas ! las !
Dans ces cruelles tortures
Ne nous abandonnez pas.

4
De ces flammes dévorantes
Vous pouvez nous arracher :
Hâtez-vous, âmes ferventes,
Dieu se laissera toucher.
Hélas ! las !
De ces peines si cuisantes
La fin ne vient-elle pas ?

5
Des soupirs, des vœux, des larmes
Offerts au Seigneur pour nous,
Seraient de puissantes armes
Contre son juste courroux.
Hélas ! las !
Dans nos maux, dans nos alarmes,
Ne nous aiderez-vous pas ?

6
Grand Dieu ! de votre justice
Désarmez le bras vengeur ;
Que notre malheur finisse
Par le sang d'un Dieu sauveur !
Hélas ! las !
Votre main libératrice
Ne s'étendra-t-elle pas ?


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mercredi 28 octobre 2015

Bonheur des Saints

Les paroles de ce chant à la mélodie simple se présentent sous forme de questions/réponses. On y évoque d'abord en général les biens du ciel qui ne peuvent être saisis par notre faible entendement, puis tour à tour les différents chœurs des martyrs, des docteurs, des solitaires, des vierges, des pauvres et des ouvriers qui tous sont abondamment récompensés de leurs peines et de leurs travaux. Parmi eux, les docteurs contemplant sans nuage la Vérité Divine et les vierges ayant la faveur d'être toujours aux côtés de Jésus. Le cantique s'achève par le rappel du peu de proportion entre un léger temps de souffrance et une éternité de bonheur; c'est donc pour la mériter qu'il nous faut toujours combattre ici-bas en nous détachant de plus en plus des choses terrestres.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

1
Les biens célestes
Demande :
Du séjour de la gloire,
Bienheureux, dites-nous :
Après votre victoire,
Quels biens posdez-vous ?
Réponse (bis) :
Ces biens sont ineffables ;
Le cœur n'a point compris
Quels trésors admirables
Dieu garde à ses amis.

2
Les martyrs
Demande :
Martyrs, dont le courage
Triompha des bourreaux,
Quel est votre partage
Après tant de travaux ?
Réponse (bis) :
Nous portons la couronne,
La palme est dans nos mains ;
Nous partageons le trône
Du Sauveur des humains.

3
Les docteurs
Demande :
Docteurs, fameux oracles,
Interprètes des cieux,
Par quels nouveaux miracles
Dieu frappe-t-il vos yeux ?
Réponse (bis) :
Ah ! quel bonheur extrême
D'aller, en reté,
Dans le sein de Dieu me
Puiser la rité.

4
Les solitaires
Demande :
Vous, humbles Solitaires,
Justes aantis,
De vos jeûnes ausres
Quels sont les heureux fruits ?
Réponse (bis) :
Pour tant de sacrifices,
Tant de saintes rigueurs,
Un torrent delices
Vient inonder nos cœurs.

5
Les vierges
Demande :
Vous, Épouses files
Du plus fidèle Époux,
Pour des vertus si belles,
Quels plaisirs goûtez-vous ?
Réponse (bis) :
Épouses fortues,
Nous pouvons en tout lieu,
De roses courones,
Suivre l'Agneau de Dieu.

6
Les pauvres
Demande :
Vous qui du riche avare
Éprouviez les froideurs,
Compagnons de Lazare,
Quelles sont vos douceurs ?
Réponse (bis) :
Nous mangeons à la table
Du Roi de l'univers,
Et l'homme impitoyable
Est au fond des enfers.

7
Les ouvriers
Demande :
Et vous qu'un pain de larmes
Nourrissait chaque jour,
Quels sont pour vous les charmes
Du céleste séjour ?
Réponse (bis) :
Une main secourable
Daigne essuyer nos pleurs ;
Un repos sirable
Succède à nos douleurs.

8
Durée du bonheur céleste
Demande :
Mais quelle est la due
D'un si charmant repos ?
Dieu l'a-t-il mesue
Sur celle de vos maux ?
Réponse (bis) :
Dieu qui de la souffrance
Abrège le tourment,
Veut que la compense
Dure éternellement.

9
Leçon finale
Demande :
Ah ! daignez nous apprendre,
En cet exil cruel,
Quelle route il faut prendre
Pour arriver au ciel ?
Réponse (bis) :
Si vous voulez nous suivre,
Marchez en combattant,
Et sans cesser de vivre,
Mourez à chaque instant.


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dimanche 18 octobre 2015

Sub Tuum præsidium

Ce cantique est une paraphrase de la prière très ancienne du «Sub Tuum præsidium». Devant les dangers qui nous environnent de toute part, spécialement ceux provenant de Satan, du monde et de la chair qui nous font continuellement la guerre en tendant des pièges contre notre innocence, nous implorons l’assistance maternelle de Marie pour qu’elle veille sur nous, déjoue les ruses du monde et du malin, nous rende triomphant de leurs attaques et de nos propres passions afin qu’étant victorieux dans cette lutte nous puissions obtenir après cet exil la couronne qui nous est destinée dans les cieux.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante;
si ce pied est aussi en caractère gras, il doit être tenu sur une troisième note.

1
Puissante Protectrice
Des fragiles humains,
Vierge toujours propice,
Veillez sur nos destins.
Mille sujets d'alarmes
Sont semés sur nos pas ;
Dans ce séjour de larmes
Ne nous laissez pas.
(Reprise à “Mille sujets d'alarmes”)

2
Satan, la chair, le monde
Conspirent contre nous ;
Que votre bras confonde
Tous leurs efforts jaloux.
Vous êtes notre re,
Secourez vos enfants :
En vous leur cœur esre,
Rendez-les triomphants.
(Reprise à “Vous êtes notre Mère”)

3
Partout à l'innocence
Des pièges sont tendus ;
Prenez notre fense,
Ou nous sommes perdus.
Ah ! sur notre faiblesse
Daignez fixer vos yeux,
Et guidez-nous sans cesse
Pour nous conduire aux cieux.
(Reprise à “Ah ! sur notre faiblesse”)


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dimanche 11 octobre 2015

La prière

Une prière humble, confiante et fervente peut tout obtenir auprès de Dieu; jointe à un parfait repentir de ses fautes, elle en obtient le pardon et redonne la paix au pécheur. L'église est le lieu propice pour parler à Jésus dans le silence et le recueillement et raviver en nous la flamme de son amour. Dans les malheurs, si nous persévérons à prier, Dieu nous consolera et nous soutiendra par sa grâce. Enfin, la méditation et les oraisons jaculatoires nous seront d'un très grand secours pour nous maintenir toujours unis à Dieu.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.
Une syllabe muette entre parenthèses signifie qu'on peut éventuellement la chanter
en omettant la liaison et en faisant un court silence pour marquer la virgule.

1
Prions avec ferveur ;
D'un cœur humble et sincère,
Que l'ardente prière
Monte jusqu'au Seigneur :
Prions avec ferveur. (bis)

2
Devoir délicieux !
Par toi notre âme adore,
Croit, espère, ai(me), implore,
S'élève jusqu'aux cieux ;
Devoir délicieux ! (bis)

3
Que ton pouvoir est grand,
Ô prière propice !
Tu fléchis la justice
Du Seigneur tout-puissant :
Que ton pouvoir est grand ! (bis)

4
Lorsque prie un pécheur,
Ta voix obtient sa grâce ;
Que de crimes efface
Une larme du cœur,
Lorsque prie un pécheur ! (bis)

5
Aux pieds de son Sauveur,
Qu'une âme nitente
Est heureuse et contente
De répandre son cœur,
Aux pieds de son Sauveur. (bis)

6
À l'ombre des autels,
Heureux celui qui prie
Et qui se sanctifie
Loin des regards mortels,
À l'ombre des autels ! (bis)

7
De l'éternel bonheur
La source est la prière ;
À son feu salutaire
S'enflamme notre cœur
Pour l'éternel bonheur ! (bis)

8
Même au sein des malheurs,
En Dieu seul si j'espère,
Il me com(ble), en bon père,
D'ineffables douceurs,
Même au sein des malheurs. (bis)

9
Qu'une ardente oraison
Touche et console l'âme !
Tout cède à cette flamme :
Quel plus précieux don
Qu'une ardente oraison ! (bis)

10
Prions donc notre Dieu,
Et prions-le sans cesse ;
Implorons sa tendresse
En tout temps, en tout lieu :
Prions donc notre Dieu. (bis)

11
Pour vous prier, Seigneur,
Que faut-il que je fasse ?
J'ai besoin de la grâce ;
Donnez-moi la ferveur
Pour vous prier, Seigneur. (bis)


Téléchargement des paroles :

 

jeudi 1 octobre 2015

L'ange gardien

Dans ce petit cantique de deux couplets à la mélodie romantique, nous implorons notre bon ange de nous garantir de toute faute en éveillant sans cesse en nous le souvenir de sa présence; puis nous le prions de nous protéger comme un bon père dans tous les dangers de cette vie, et nous l'invoquons enfin comme le maître et le guide qui éclaire notre voie et nous fortifie pour que nous menions une vie bonne et parvenions au ciel.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes et orgue :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante;
si ce pied est en caractère gras, il doit être tenu sur une troisième note,
et s’il est aussi en italique, sur une quatrième.

1
Ange de Dieu,
Ange de Dieu,
Ministre de sa providence,
Ange de Dieu
Qui daignez me suivre en tout lieu,
À l'ombre de votre présence
Garantissez mon innocence,
Ange de Dieu,
Ange de Dieu.

2
Dans cet exil,
Dans cet exil
Soyez sensible à ma misère ;
Dans cet exil
Sauvez mes jours de tout péril.
Soyez ma force et ma lumière,
Mon maître, mon ami, mon re
Dans cet exil,
Dans cet exil.


Téléchargement des paroles :

 

samedi 22 août 2015

Cœur Sacré de Marie

Après le Cœur de Jésus, celui de Marie étant le plus aimant et le plus aimable, c'est à lui que nous devons nous adresser pour obtenir un plus ardent amour de Dieu. Ce Cœur Sacré possédant toutes les vertus à la perfection fut seul digne d'être uni d'une manière toute particulière à celui de Jésus. Subissant sur le Calvaire le plus douloureux des martyrs, il y mérita de devenir l'asile assuré des pécheurs. Ceux-ci pourtant l'outrageant sans cesse par leur indifférence et leurs péchés sans nombre, spécialement ceux contre la pureté qui blessent son Cœur Immaculé, efforçons-nous de réparer son honneur par de pieux hommages et une vie toute sainte.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

1
Cœur sacré de Marie,
Cœur tout brûlant d'amour,
Cœur que la terre envie
Au céleste jour,
Communique à nos âmes
Un rayon de ce feu,
De ces divines flammes
Dont tu brûlas pour Dieu.

2
Sanctuaire ineffable
Où reposa Jésus,
Ô source intarissable
De toutes les vertus !
Percé sur le Calvaire
D'un glaive de douleur,
Tu ne vois sur la terre
Que mépris, que froideur.

3
Cœur tendre, Cœur aimable,
Des pécheurs le secours,
Leur malice exécrable
Te perce tous les jours.
Ah ! puissent nos hommages
Réparer aujourd'hui
Tant de sanglants outrages
Qu'on te fait à l'envi !


Téléchargement des paroles :

 

vendredi 12 juin 2015

Cœur Sacré de Jésus

Le Sacré-Cœur de Jésus renferme en lui-même tous les trésors des dons divins qu'il dispense à profusion dans les cœurs qui l'aiment. Sa bonté le porte jusqu'à se reproduire dans chaque hostie pour se donner tout entier à chacun de nous. Cependant, en retour de tant de bienfaits il ne trouve trop souvent en nous qu'une froide indifférence, tandis que d'autres l'outragent par leurs irrévérences et leurs sacrilèges... Vengeons donc son honneur en l'aimant ardemment et en lui sacrifiant nos cœurs afin qu'il y règne en maître par sa grâce.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique :

 

Il n'y a pas de liaisons dans la mélodie.

1
Ô Divin Cœur ! ô source intarissable
De tout vrai bien, de douceur, de bonté :
Tu réunis, dans ton centre adorable,
Tous les trésors de la divinité.
Maître des dons de sa munificence,
Arbitre seul des célestes faveurs,
Cœur plein d'amour, tu mets ta complaisance
À les répandre, à les voir dans nos cœurs.

2
Mais, doux Jésus ! c'est peu pour ta tendresse :
Ton divin Cœur, fixé sur nos autels,
Se reproduit, se ranime sans cesse,
Pour s'y prêter au bonheur des mortels.
C'est là toujours que, placé sur un trône
D'amour, de paix, de grâce et de douceur,
Pour eux il s'offre, il s'immole, il se donne,
Pour tout retour n'exigeant que leur cœur.

3
Cœurs trop longtemps endurcis, insensibles,
À ses désirs vous refuseriez-vous ?
Par quels bienfaits, par quels traits plus visibles
Peut-il montrer ses tendres soins pour nous ?
Ce riche don de son amour extrême
Ne pourra-t-il vous vaincre, vous charmer ?
Ah ! mille fois, mille fois anathème
Au cœur ingrat qui ne veut point l'aimer !

4
Par quel excès, hélas ! d'irrévérence,
De sacrilège et de témérité,
Par quel oubli, par quelle indifférence
N'ose-t-on point outrager sa bonté !
Cœurs innocents, et vous, âmes ferventes,
Vengez, vengez et sa gloire et ses dons ;
Rendez pour lui vos flammes plus ardentes,
Vos vœux plus purs, vos respects plus profonds.

5
Que sur la terre, à jamais d'âge en âge,
Ce Cœur sacré, caché dans nos lieux saints,
Ait et les vœux, et l'amour, et l'hommage,
Et le tribut de l'encens des humains ;
Que dans les cieux les puissances l'honorent,
Qu'il règne après les siècles éternels ;
Que tous les cœurs et l'aiment et l'adorent,
Que tous les cœurs soient pour lui des autels !

dimanche 7 juin 2015

Ô saint autel

Ce cantique de la première communion était anciennement un des cantiques les plus populaires. Il décrit le bonheur de celui qui, s'étant bien préparé à recevoir Jésus pour la première fois, s'anime de saints désirs avant la communion, puis après ce moment solennel adore humblement son Dieu et son Roi et laisse échapper de son cœur reconnaissant des transports d'amour pour un si grand don qui restera toujours gravé dans sa mémoire.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante;
si ce pied est aussi en caractère gras, il doit être tenu sur une troisième note.

1
Ô saint autel qu'environnent les anges,
Avec transport aujourd'hui je te vois !
Ici mon Dieu, l'objet de mes louanges,
M'offre son corps pour la première fois. (bis)

2
Ô mon Sauveur, mon trésor et ma vie,
Époux divin dont mon cœur a fait choix,
Venez bientôt couronner mon envie,
Venez à moi pour la première fois. (bis)

3
Ô saint transport ! ô divine allégresse !
mon cœur s'unit au Roi des rois ;
Il est à moi, le Dieu de ma jeunesse,
Je suis à lui pour la première fois. (bis)

4
Ô Chérubins qui l'adorez sans cesse,
Ainsi que vous je l'adore et je crois ;
Mais devant lui soutenez ma faiblesse,
Et me guidez pour la première fois. (bis)

5
Ô jour heureux, jour céleste et propice,
À vous bénir je consacre ma voix ;
Le Dieu vivant s'immole en sacrifice,
Et me nourrit pour la première fois. (bis)

6
Embrasez-moi, Dieu d'amour et de gloire,
Du feu sacré de vos plus saintes lois ;
Et pour toujours gravez dans ma mémoire
Ce que je fais pour la première fois. (bis)


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dimanche 31 mai 2015

La Très-Sainte Trinité

C'est un mystère ineffable que celui de la Sainte Trinité que nous ne comprendrons parfaitement que dans les cieux. En ce grand Dieu de majesté, éternel et sans tache, réside la plénitude de toutes les perfections. Du Père procède le Fils et des deux l'Esprit-Saint. Le Père nous a donné la vie, le Verbe s'est incarné pour notre salut et le Saint-Esprit nous sanctifie par ses dons. Rendons donc nos hommages à l'auguste Trinité afin de pouvoir la contempler éternellement au seuil de cette vie.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Les deux derniers vers de chaque couplet sont répétés.
Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

1
Ô toi qu'un voile épais nous cache,
Indivisible Trinité,
Lumière éternelle et sans tache,
Nous adorons ta majesté.

2
En un Dieu seul, saint, adorable,
Oh ! que de gloire et de grandeur !
Oh ! quel abîme imnétrable
Et de richesse et de grandeur !

3
Confondez-vous, raison humaine,
Adorez en baissant les yeux ;
La beauté de Dieu souveraine
Ne peut se voir que dans les cieux.

4
Le Père, admirant sa sagesse,
Engendre un Fils qui le chérit ;
De leur mutuelle tendresse
L'Esprit-Saint est l'auguste fruit.

5
Le Père, en nous donnant la vie,
Nous la conserve à chaque instant ;
Le Saint-Esprit nous sanctifie
Par les feux qu'en nous il répand.

6
Égal en tout à Dieu son Père,
Dieu le Fils, le Verbe éternel,
Pour soulager notre misère
A daigné se faire mortel.

7
Enfants soumis, rendons hommage
À la divine Trinité :
Son nom saint est pour nous le gage
De l'heureuse immortalité.


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