lundi 2 mai 2016

La Sainte Croix

La Croix est l'étendard sacré sous lequel tous doivent se ranger pour suivre notre divin Maître et pour combattre victorieusement contre les attaques de l'enfer. Jadis voué à l'exécration publique, cet instrument de supplice est devenu par la mort et la résurrection du Christ un objet d'honneur et de gloire pour tout chrétien. Au jugement final, ce signe de notre salut paraîtra avec éclat dans le ciel et sera alors pour les justes le gage de leur récompense et pour les pécheurs la condamnation de leurs crimes. Enfin, à l'heure de la mort, c'est en baisant la croix que le chrétien trouve réconfort et appui dans ses dernières souffrances et c'est en elle et par elle qu'il espère son salut.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique :

 

Il n'y a pas de liaisons dans la mélodie.

1
Accourez, ô troupe fidèle,
Sur ce bois fixez vos regards ;
De votre Roi qui vous appelle
Reconnaissez les étendards.
Animés d'une sainte audace,
De l'enfer méprisez les coups ;
De ce signe suivez la trace,
Et le Ciel combattra pour vous.

2
Autrefois, d'un cruel supplice
Ce bois fut l'instrument honteux ;
Aujourd'hui, du Roi de justice
Il est l'étendard glorieux.
Rien ne résiste à la puissance
De ce signe victorieux :
Tout s'humilie en sa présence,
L'enfer, et la terre et les cieux.

3
Au dernier jour, au jour terrible
Où Dieu jugera les mortels,
De la Croix le signe visible
Sera l'effroi des criminels ;
Alors, tracé sur un nuage,
Étincelant de mille éclairs,
À lui rendre un sincère hommage
Il forcera tout l'univers.

4
Signe d'amour et de colère
Pour le juste et pour le pécheur,
Pour l'un, instrument de misère,
Pour l'autre, gage du bonheur ;
Ô Jésus ! ta Croix adorable
Du juste vengera les droits,
Et punira l'homme coupable
Du mépris de tes saintes lois.

5
Ô Croix, mon unique espérance,
L'unique objet de mon amour,
Sois mon refuge, et ma défense,
Et mon salut au dernier jour.
Puisse alors ma main défaillante
T'exprimer mon dernier désir,
Et sur toi ma bouche mourante
Exhaler son dernier soupir !