samedi 28 mai 2016

Eucharistie

Quel profond mystère que celui de l'Eucharistie! Le Fils de Dieu réellement présent mais caché et comme prisonnier dans une pauvre hostie qui n'en conserve que les apparences, l'immolation du calvaire renouvelée chaque jour sur les autels, un sacrifice non sanglant offert à la justice divine pour l'apaiser et obtenir grâce et pardon au pécheur, une nourriture divine donnée aux hommes pour les fortifier et les consoler en cette vie, un gage enfin de l'éternité bienheureuse pour tous ceux qui s'approchent dignement de ce sacrement de vie et d'amour: telles sont les grandes pensées développées dans ce cantique qui s'achève par une ardente supplication, celle de se voir hâter le beau jour où nous contemplerons de nos propres yeux dans le ciel celui que nous adorons ici-bas sous les espèces sacramentelles.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.
Une syllabe muette entre parenthèses signifie qu'on peut éventuellement la chanter
sur la même note que le pied qui la précède; marquer alors la virgule par un cours silence.

1
Ô prodige d'amour ! Spectacle ravissant !
Sous un pain qui n'est plus, Dieu cache sa présence.
Ici pour le pécheur il est encor mourant ;
Les anges étonnés l'adorent en silence.

REFRAIN :
Prosternez-vous, offrez des vœux :
Oui, mortels, c'est le Roi des Cieux,
Oui, mortels, (bis)
C'est le Roi des Cieux.

2
Non content d'expirer sur un infâme bois,
L'immortel Souverain de toute la nature,
Aux yeux de ses enfants, une seconde fois
S'immo(le), et tous les jours devient leur nourriture.

3
La croix ne nous cachait que la divinité :
L'Homme-Dieu tout entier s'éclipse en ce mysre ;
Mais je l'y reconnais dans la réali :
C'est mon aimable Roi, c'est mon Dieu, c'est mon re.

4
Sacrifice d'amour, ô tem(ple), ô saint autel !
D'où la foi fait jaillir la grâce du Calvaire,
Puisse couler sur nous, en ce jour solennel,
De son Sang précieux la vertu salutaire.

5
Ô monument sacré de la mort du Sauveur,
Pain vivant, qui donnez la vie au vrai file,
De mon âme soyez l'aliment, la douceur,
Qu'elle brûle pour vous d'une ardeur éternelle !

6
Jésus, qu'un voile obscur ici cache à mes yeux,
Satisfaites bientôt la soif qui me dévore :
Que je vous voie enfin dans ce royaume heureux
l'â(me), à découvert, vous aime et vous adore !

REFRAIN FINAL :
Oh ! quand verrai-je ce beau jour
Qui couronnera mon amour !
Quand verrai-je ce beau jour
Couronnant mon amour !


Téléchargement des paroles :