dimanche 14 février 2016

Le salut

La plus grande erreur d'ici-bas consiste dans l'oubli de la grande affaire de notre salut, cette pensée étant souvent éclipsée par toutes les petites choses de ce monde qui, malgré leur fragilité et les déceptions qu'elles nous occasionnent, préoccupent souvent bien davantage notre esprit. Par cet oubli nous nous exposons à de nombreuses chutes, mettant ainsi en jeu notre âme malgré tout ce qu'elle a coûtée à Jésus-Christ qui, pour la racheter, a bien voulu mourir ignominieusement sur une croix. La perte de cette âme étant donc le pire des malheurs qui puissent nous arriver, nous ne devons pas nous laisser arrêter ou effrayer dans la route du bien par la vue des maux de cette vie mais, éclairés par la foi, songer uniquement à ce qui en résultera dans l'éternité.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Les deux derniers vers des couplets 1, 3, 4 et 6 sont répétés.
Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.
Une syllabe muette entre parenthèses signifie
qu'on peut éventuellement la chanter en doublant la note.

1
Fut-il jamais erreur plus déplorable ?
Nous désirons les faux biens d'ici-bas ;
Et le salut, le seul bien véritable,
Hélas ! nos cœurs ne le désirent pas.

2
Sommes-nous faits pour des biens si fragiles,
Qu'on voit passer ainsi qu'une vapeur,
Et qui pour nous en chagrins sont fertiles ?
Ah ! de tels biens sont-ils le vrai bonheur ?
Sommes-nous faits pour des biens si fragiles ?
Ah ! de tels biens sont-ils le vrai bonheur ?

3
Un Dieu pour nous souffre une mort honteuse :
Telle est d'une âme à ses yeux la valeur !
Et pour un rien, cette âme précieuse,
Nous l'exposons à l'éternel malheur !

4
Perdre son âme, ô perte irréparable !
Quel bien pourrait nous en dédommager ?
De tous les maux c'est le seul redoutable ;
Tout autre mal n'est qu'un mal passager.

5
Oui, désormais, les maux les plus sensibles,
La pauvreté, la douleur, le mépris,
Ne doivent plus nous paraître terribles ;
Sauvons notre âme, et nos maux sont finis.
Oui, désormais, les maux les plus sensibles,
Ne doivent plus nous paraître terri(bles).

6
Y pensons-nous ? insensés que nous sommes !
Nous ne courons qu'après la vanité ;
Dieu Tout-Puissant ! quand verra-t-on les hommes
Plus occupés de leur éternité ?


Téléchargement des paroles :