jeudi 31 décembre 2015

Maternité Divine

Jésus formé de la propre chair de Marie nait dans la grotte de Bethléem; cette heureuse Vierge le presse tendrement sur son cœur. Ce Fils bien-aimé, son Dieu qu'elle adore, l'auteur et le maître de toutes choses, lui sera désormais soumis et obéissant. Voyons-le pleurer dans sa crèche... Ce sont nos péchés qui le font ainsi souffrir dès l'instant même de sa naissance! Touchés de repentir, allons donc à son berceau lui offrir un cœur contrit; et afin de conserver toujours une pureté sans tache et de ne jamais faiblir, réfugions-nous sous le manteau de Marie sa Mère qui nous défendra contre tous les assauts de l'enfer.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante;
si ce pied est en caractère gras, il doit être tenu sur une troisième note,
et s’il est aussi en italique, sur une quatrième.

1
Toi qui donnas la vie
À notre doux Sauveur,
Ô divine Marie,
Jouis de ton bonheur ;
L'Être seul grand, immense,
Le Tout-Puissant,
For de ta substance
Est ton enfant,
Est ton enfant.

2
Il est de toute chose
Le souverain auteur,
Je le vois qui repose
Doucement sur ton cœur.
Celui qui tient le monde
Dans une main,
Vierge pure et féconde,
Est sur ton sein,
Est sur ton sein.

3
De la moindre souillure
Son œil saint est blessé ;
Indigne créature,
Je l'ai tant offensé.
Je vois sous ses paupières
Couler les pleurs ;
Mes péchés, mes misères
Font ses douleurs,
Font ses douleurs.

4
Oui, mon cœur est coupable ;
Mais, per de regrets,
À cet enfant aimable
Il se voue à jamais.
Je sais que ses délices
Sont la pudeur ;
J'en veux, sous tes auspices,
Orner mon cœur,
Orner mon cœur.

5
L'enfer, dans sa furie,
S'agite contre moi ;
Je viens, tendre Marie,
Me cacher près de toi.
De ma vertu fragile
Sois le soutien ;
Dans cet aimable asile
Je ne crains rien,
Je ne crains rien.

6
Je vois sous ta puissance
Ton adorable fils :
Il veut, dès son enfance,
Être à tes lois soumis.
Pour m'aider à lui plaire,
À le servir,
Dis-lui, puissante re,
De me nir,
De me nir.


Téléchargement des paroles :

 

mardi 29 décembre 2015

Nativité de Notre-Seigneur

Connu par son premier vers: "Le fils du Roi de gloire", ce petit cantique à la mélodie vive et rythmée nous fait d'abord chanter la victoire que Jésus par sa naissance a remporté sur les enfers en délivrant les hommes de la tyrannie du péché. Rappelant ensuite qu'il n'est descendu du ciel que par amour pour nous afin de nous sauver, il nous presse à user de reconnaissance en lui offrant un cœur bien fervent, brûlant d'amour pour lui sans aucun partage. Par la considération de l'humiliation de sa crèche, il nous recommande aussi le mépris des vains honneurs du monde et de ses appâts trompeurs. Enfin il nous invite à n'estimer que les choses du ciel et à nous soumettre joyeusement au joug doux et léger de ce Dieu d'amour.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

1
Le fils du Roi de gloire
Est descendu des Cieux :
Que nos chants de victoire
Résonnent dans ces lieux !
Il dompte les enfers,
Il calme nos alarmes,
Il tire l'univers
Des fers
Et pour jamais
Lui rend la paix ;
Ne versons plus de larmes.

2
L'amour seul l'a fait naître
Pour le salut de tous ;
Il fait par là connaître
Ce qu'il attend de nous :
Un cœur brûlant d'amour
Est le plus bel hommage.
Faisons-lui tour à tour
La cour ;
Dès aujourd'hui
N'aimons que lui,
Qu'il soit notre partage.

3
Vains honneurs de la terre
Je veux vous oublier :
Le maître du tonnerre
Vient de s'humilier ;
De vos trompeurs appas
Je saurai me défendre.
Allez, n'arrêtez pas
Mes pas
Monde trompeur,
Monde enchanteur,
Je ne veux plus t'entendre.

4
Régnez seul en mon âme,
Ô mon divin époux ;
Ne souffrez point de flamme
Qui ne brûle pour vous.
Que voit-on dans ces lieux,
Que misère et bassesse ?
Ne portons plus nos yeux
Qu'aux cieux ;
À votre loi,
Céleste Roi,
J'obéirai sans cesse.


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dimanche 27 décembre 2015

Il est né le divin Enfant

Proposé ici sous une musique un peu arrangée, ce chant très connu nous fait célébrer la naissance du Messie, accomplissement des prophéties et achèvement d'une longue attente de plus de quatre mille ans. Choisissant une étable pour logement et de la paille pour couchette, notre Sauveur nous montre par là combien sont précieuses à ses yeux l'humilité, la pauvreté et la souffrance. Par ces charmes gracieux il nous attire à lui, désirant faire la conquête de nos cœurs. Ne les lui refusons donc pas, et comme les rois de l'orient venus pour l'adorer, soumettons-nous aussi à ce Roi de gloire anéanti sous la forme d'un petit Enfant afin qu'il puisse établir sans obstacle sur nous son règne de paix et d'amour.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

REFRAIN :
Il est né le divin Enfant :
Jouez, hautbois, résonnez, musettes ;
Il est né le divin Enfant :
Chantons tous son avènement.

1
Depuis plus de quatre mille ans
Nous le promettaient les prophètes ;
Depuis plus de quatre mille ans,
Nous attendions cet heureux temps.

2
Ah ! qu'il est beau, qu'il est charmant !
Ah ! que ses grâces sont parfaites !
Ah ! qu'il est beau, qu'il est charmant !
Qu'il est doux ce divin Enfant !

3
Une étable est son logement,
Un peu de paille est sa couchette ;
Une étable est son logement,
Pour un Dieu quel abaissement !

4
Il veut nos cœurs, il les attend,
Il vient en faire sa conquête ;
Il veut nos cœurs, il les attend :
Qu'ils soient à lui dès ce moment.

5
Partez, ô rois de l'Orient,
Venez vous unir à nos fêtes ;
Partez, ô rois de l'Orient,
Venez adorer cet Enfant.

6
Ô Jésus, ô Roi tout-puissant,
Tout petit Enfant que vous êtes,
Ô Jésus, ô Roi tout-puissant,
Régnez sur nous entièrement.


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jeudi 24 décembre 2015

À l'Enfant Jésus

Basé sur l'air de douce nuit, ce cantique nous fait méditer sur les abaissements de l'Enfant-Jésus. Transportés en esprit au pied de sa crèche, nous apprenons en le contemplant l'excès de son amour qui le porte à se faire tout petit pour nous afin de nous élever jusqu'à lui. Ce tendre Enfant couché sur la paille qui ne peut ni parler ni se mouvoir, souffrant de la rigueur du froid et dépendant de ses parents, c'est le Dieu Tout-Puissant à qui tout obéit, la Sagesse éternelle qui d'une parole créa le monde, la félicité des anges infiniment heureux en lui-même; et il est là dans cette grotte obscure, réduit à une extrême pauvreté, auprès de sa Mère affligée de voir son Fils dans un si grand dénuement... Un tel exemple nous invite donc à nous détacher des biens de ce monde, pour ne nous attacher qu'à cet aimable Enfant.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante;
si ce pied est aussi en caractère gras et italique, il doit être tenu sur une troisième note.
Enfin, une syllabe muette entre parenthèses signifie qu'on peut éventuellement la chanter
en omettant la liaison et en faisant un court silence pour marquer la virgule.

1
Divin Enfant, (bis)
Devant la crèche où ma foi te contemple,
Je me prosterne en t'adorant
Comme l'Être infiniment grand :
Pour moi ton étable est un temple,
Divin Enfant.

2
Paisible Enfant ! (bis)
N'est-ce pas toi dont le bruyant tonnerre
Rendit le Sinaï fumant ?
Je te vois couché maintenant
Dans une grotte solitaire,
Paisible Enfant !

3
Auguste Enfant ! (bis)
N'est-ce pas toi qui dans ton être immense
Vois tout cet univers flottant ?
Ah ! combien faible cependant
Nous paraît ici ta puissance,
Auguste Enfant !

4
Ô tendre Enfant ! (bis)
Toi des élus la félicité même,
Des cieux le plaisir ravissant !
Ici, d'un entier nuement
Tu souffres la misère extrême,
Ô tendre Enfant !

5
Ô doux Enfant ! (bis)
Toi dont l'aspect fait le bonheur des anges,
Roi magnanime et si puissant !
Je te vois ici pendant,
Envelop de pauvres langes,
Ô doux Enfant !

6
Aimable Enfant ! (bis)
Verbe de Dieu que l'univers adore,
Dont la paro(le), en un instant,
Tira le monde du néant,
Ah ! tu ne peux parler encore,
Aimable Enfant !

7
Docile Enfant ! (bis)
Maître suprême à qui, dans la nature,
Tout obéit si constamment,
Ton plaisir sera maintenant
D'obéir à ta créature,
Docile Enfant !

8
Ô saint Enfant ! (bis)
Ta pauvreté, ton extrême bassesse,
Ne disent que trop hautement :
Anathème à l'attachement
Pour le monde et pour la richesse,
Ô saint Enfant !

9
Ô cher Enfant ! (bis)
Que ton sourire a d'attraits pour Marie !
Mais à te voir toujours souffrant,
Hélas ! d'un chagrin vorant
Sa belle âme est toute flétrie,
Ô cher Enfant !

10
Divin Enfant ! (bis)
Je vois l'effet de ton amour extrême
Dans cet état d'abaissement :
Tu descends jusqu'à mon néant,
Pour m'élever jusqu'à toi-même,
Divin Enfant !


Téléchargement des paroles :

 

dimanche 20 décembre 2015

Venez, divin Messie

Ce chant très populaire, dont la mélodie est ici un peu modifiée, retrace l'attente des justes de l'ancien testament de la venue du Messie. Par analogie il nous invite à nous préparer à sa naissance spirituelle en nos âmes en considérant d'abord les maux qui sont la suite de nos fautes puis en en sollicitant le pardon. Comme les hommes d'avant la Rédemption, une âme dans la disgrâce de Dieu ne peut en effet espérer le ciel; elle est prise dans les chaines du diable qui met tout en œuvre pour l'empêcher de revenir à Dieu. Afin de briser ces fers, implorons donc humblement notre Sauveur qu'il vienne par sa grâce détruire le péché et nous rouvrir les cieux où nous pourront chanter un jour ses miséricordes, et en attendant répétons avec ce cantique: venez, venez, venez, Seigneur Jésus!

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Si l'on préfère chanter les quatre premiers vers comme un refrain, utiliser le lecteur ci-dessous :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

1
Venez, divin Messie,
Sauvez nos jours infortunés ;
Venez, source de vie,
Venez, venez, venez.
Ah ! descendez, hâtez vos pas !
Sauvez les hommes du trépas,
Secourez-nous, ne tardez pas !
(Reprise des quatre premiers vers)

2
Ah ! sarmez votre courroux !
Nous soupirons à vos genoux :
Seigneur, nous n'espérons qu'en vous.
Pour nous livrer la guerre,
Tous les enfers sont chaînés ;
Descendez sur la terre,
Venez, venez, venez.

3
Que nos soupirs soient entendus :
Les biens que nous avons perdus
Ne nous seront-ils point rendus ?
Voyez couler nos larmes ;
Grand Dieu ! si vous nous pardonnez,
Nous n'aurons plus d'alarmes ;
Venez, venez, venez.

4
Si vous venez en ces bas lieux
Nous vous verrons, victorieux,
Fermer l'enfer, ouvrir les cieux.
Nous l'espérons sans cesse,
Les cieux nous furent destinés :
Tenez votre promesse,
Venez, venez, venez.

5
Ah ! puissions-nous chanter un jour,
Dans votre bienheureuse cour,
Et votre gloire, et votre amour !
C'est là l'heureux partage
De ceux que vous prédestinez :
Donnez-nous en le gage,
Venez, venez, venez.


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vendredi 18 décembre 2015

Annonciation

Marie étant seule dans sa demeure, abimée dans une profonde prière, voit soudain Saint Gabriel lui apparaître. Il la salue par l'Ave Maria, puis lui annonce que, tout en restant vierge, elle va concevoir le Fils de Dieu par l'opération du Saint-Esprit. Marie acquiesce humblement, et au même instant, ô prodige incompréhensible!, un Dieu éternel, d'une majesté ineffable et infiniment heureux, s'anéantit en s'incarnant dans son sein, se faisant homme afin de racheter l'humanité par ses souffrances, sa passion et sa mort... Quel amour de reconnaissance ne devons-nous donc pas avoir envers cette Vierge bénie qui, par son consentement, a permis l’accomplissement d'un tel mystère, ainsi qu'envers son divin Fils qui nous témoigna sa miséricorde et sa bonté infinie en se faisant ainsi notre rançon!

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante;
si ce pied est aussi en caractère gras, il doit être tenu sur une troisième note.
Enfin, une syllabe muette entre parenthèses signifie qu'on peut éventuellement la chanter,
soit en omettant la liaison s
'il y en a une, soit en doublant la note;
dans les deux cas, marquer la fin du mot en faisant un cours silence.

1
Seule, à genoux, la Vierge la plus pure
Faisait monter ses soupirs vers le Ciel,
Lorsque soudain, dans sa retraite obscure,
Ses yeux ont vu l'archange Gabriel,
Ses yeux ont vu l'archange Gabriel.

2
Salut ! dit-il, vous que le Ciel appelle
À devenir la mère du Sauveur :
Dans votre sein la sagesse éternelle
Va renfermer sa gloire et sa splendeur,
Va renfermer sa gloire et sa splendeur.

3
Du Roi des rois je suis humble servante,
Répond Marie à l'ange du Seigneur :
Que sa paro(le) et féconde et puissante
Soit accomplie et comble mon bonheur,
Soit accomplie et comble mon bonheur.

4
Elle a parlé : quel prodige s'opère !
Pour notre amour un Dieu se fait mortel,
L'Esprit divin rend une vierge mère
Et parmi nous habite l'Éternel,
Et parmi nous habite l'Éternel.

5
Honneur, triom(phe) à la vierge immortelle !
Hommage et gloire à sa fécondité !
Que dans nos chants son nom toujours se mêle
Au nom du Dieu que ses flancs ont porté,
Au nom du Dieu que ses flancs ont porté.


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mardi 15 décembre 2015

Présentation de la Sainte Vierge

Brûlante d'amour pour Dieu, Marie va toute petite encore s'offrir entièrement à lui dans le temple. Là, elle passe ses premiers ans dans une vie austère, fervente et retirée, servant Dieu sans aucun partage et croissant sans cesse en mérite et en vertus, se préparant ainsi à sa sublime destinée de Mère de Dieu. Imitant son exemple, consacrons-nous aussi à Dieu; et, pour n'en être pas rebuté à cause de notre indignité, faisons-le par son entremise. Ainsi présentés par elle à son Fils, nous en serons favorablement reçus, et, aidés de la grâce divine, nous persévérerons plus facilement dans le bien, rien ne pouvant plus nous séparer de Jésus et de Marie.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

1
Ô divine Marie !
Patronne de ces lieux,
Au matin de la vie,
Vous vous donnez aux Cieux ;
Toujours pur et sans tache,
Déjà brûlant d'ardeur,
Votre cœur ne s'attache
Qu'à votre créateur.

2
Vivant dans son saint temple,
Vous m'êtes, en ce lieu,
Le plus touchant exemple
Pour m'attirer à Dieu :
À chaque instant votre âme
Croît en grâce, en ferveur ;
L'amour qui vous enflamme
Vous rend chère au Seigneur.

3
À l'ombre de vos ailes,
Nous osons aujourd'hui,
Devenus plus files,
Nous consacrer à lui.
Offrez-nous, tendre re :
Présentés de vos mains,
Nous ne saurionsplaire
À ses regards divins.

4
Ô doux Sauveur, vrai re
Des cheurs nitents,
De votre auguste re
Recevez les enfants :
Dans votre heureux service
Nous voulons expirer ;
Que jamais rien ne puisse
De vous nous séparer.


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dimanche 13 décembre 2015

Le Nom de Marie

A tous ceux qui aiment tendrement Marie, son Nom béni est une source de charme et de douceur. Ce Saint Nom, qui toujours s'unit à celui de Jésus, est le premier que les parents chrétiens aiment à apprendre à leurs enfants; les vieillards l'invoquent aussi avec confiance à l'approche de la mort, spécialement par la prière de l'Ave Maria. Tous le prononcent soir et matin dans leurs prières, les plus fervents dès leur réveil et en s'endormant, se mettant ainsi sous la protection de leur bonne Mère. Enfin au terme de notre vie, il fera tout notre espoir dans la lutte suprême, avant de pouvoir le chanter sans fin avec les anges et les saints aux pieds de Marie dans le paradis.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes et orgue :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

REFRAIN :
Qu'il est doux, mélodieux,
Le Saint Nom de Marie,
De ma Mère chérie ;
Qu'il est doux, mélodieux ! (bis)

1
De tous les cœurs Marie a le plus tendre,
De tous les noms Marie a le plus beau ;
L'enfant déjà le dit en son berceau,
Et le vieillard est heureux de l'entendre.

2
Ton Nom sacré, Sainte Vierge Marie,
Toujours s'unit au Saint Nom de Jésus ;
Au Ciel il fait le bonheur des élus,
Et sur la terre il charme notre vie.

3
Quand le sommeil vient fermer ma paupière,
Je le prononce avec un tendre amour ;
Quand à la nuit vient succéder le jour,
J'invoque encor le Saint Nom de ma Mère.

4
Nom bien-aimé, quand ma lèvre flétrie
Ne pourra plus exprimer ta douceur,
Puissé-je encor l'invoquer dans mon cœur,
Et le bénir au terme de ma vie !

5
Puissé-je un jour, ô mon auguste Mère,
Mêler ton Nom aux chants du Séraphin,
Avec Jésus te célébrer sans fin !
De ton enfant c'est le vœu, la prière.


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jeudi 10 décembre 2015

Nativité de la Sainte Vierge

Les ténèbres qui couvraient l'humanité perdue se dissipent, l'étoile du matin paraît: Marie, la dernière fleur de la tige de David d'où sortira Jésus le fruit de vie, vient de naître. Colombe toute pure, sans aucune tache de péché, elle resplendit aux yeux de Dieu d'un éclat qui ira toujours grandissant à mesure qu'elle croîtra en âge et en sainteté. Enfin, par cette naissance bénie s'annonce déjà l'accomplissement des prophéties d'Isaïe: conservant toujours intacte sa virginité, Marie enfantera le Messie, le prince de la paix, dont le règne de justice durera éternellement.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

1
De tes enfants reçois l'hommage,
Prête l'oreille à leurs accents,
Seigneur ; c'est ton plus bel ouvrage
Qu'ils vont célébrer par leurs chants.
Rani par ta main puissante,
Plein d'un espoir consolateur,
David, de sa tige mourante,
Voit germer la plus belle fleur.

2
Des misères et des alarmes,
Cette terre était le séjour ;
Mais le ciel, pour tarir nos larmes,
Nous donne une Mère en ce jour.
Chantons cette Mère chérie,
Offrons-lui le don de nos cœurs,
Et que notre bouche publie
Et ses charmes et ses grandeurs.

3
Oh ! quand disparaîtront les ombres
Qui la couvrent de toutes parts ?
Fuyez, fuyez, nuages sombres
Qui la voilez à nos regards !
Verse des torrents de lumière
Sur Sion et ses habitants,
Étoile bienfaisante !…, éclaire
Et guide leurs pas chancelants.

4
Déjà la Paix et la Justice,
Ceintes d'un éclat immortel,
À ses pieds et sous son auspice
Cimentent un pacte éternel ;
Et sur sa lyre prophétique,
Isaïe, encore une fois,
Redit son sublime cantique
À la mère du Roi des rois.

5
Elle est pure comme l'aurore
Qui luit dans un brillant lointain,
Comme le lis qu'on voit éclore
Dans la fraîcheur d'un beau matin ;
Et jusqu'aux sources de la vie,
Par un prodige sans égal,
Son âme ne fut point flétrie
Du souffle empoisonné du mal.

6
Ainsi qu'un palmier solitaire
Qui croît sur le courant des eaux,
Et tous les ans donne à la terre
Des fleurs avec des fruits nouveaux :
Ainsi, loin d'un monde volage,
Marie accomplit son destin,
Et tous les peuples, d'âge en âge,
niront le fruit de son sein.


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lundi 7 décembre 2015

Immaculée Conception

Après la longue nuit des premiers millénaires du monde, où les démons régnaient en maîtres sur la terre et où le paradis était fermé au genre humain, se lève enfin une brillante aurore annonçant la fin de tous ces malheurs. C'est Marie notre libératrice qui, par un privilège unique, vient au monde préservée du péché originel transmis depuis la chute d'Adam à tous ces descendants. Elle est donc la seule créature dont le cœur, véritable chef-d'œuvre du Très-Haut, fut toujours immaculé dès sa conception et comblé d'une abondance sans pareille de grâces. Et si sa sainteté l'a élevée au plus haut des cieux, elle n'en demeure pas moins compatissante à nos maux; c'est pourquoi nous devons avoir pleine confiance en sa puissance, car n'ayant jamais été l'esclave du démon elle a sur lui un empire absolu.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

1
Quelle est cette aurore nouvelle
Dont le lever est si pompeux ?
Qu'elle est brillante, qu'elle est belle !
Est-il astre plus radieux ?
Repliant tes voiles funèbres,
Trop longue nuit, rentre aux enfers,
Et de l'empire des ténèbres
Délivre enfin cet univers.

2
Je la vois, ma Libératrice,
S'élever avec majesté,
Toute brillante de justice,
Des cieux effacer la beauté.
Chef-d’œuvre de la main divine,
Quel pinceau saisira les traits ?
Et de ta sublime origine
Qui me dira tous les secrets ?

3
Comment d'un Juge inexorable
A-t-elle calmé la fureur ?
Comment d'une mère coupable
A-t-elle évité le malheur ?
Voit-on d'une tige sans vie
Sortir des rameaux vigoureux,
Et sur une branche flétrie
Croître des fruits délicieux ?

4
Des chaînes d'un dur esclavage
Qui pourra donc la garantir ?
Fille d'Adam, dans son naufrage,
Comme nous va-t-elle périr ?
Non ; Dieu, déployant sa puissance,
Du déluge apaise les flots ;
Il dit, et l'arche d'alliance
Vogue en paix sur le sein des eaux.

5
Au milieu d'une race impure,
Ton cœur, Marie, est innocent,
Et tu le montres sans souillure
Aux yeux ravis d'étonnement.
Tel parmi de tristes ruines
S'élève un temple somptueux ;
Ou tel du milieu des épines
S'élance un lis majestueux.

6
Du haut des cieux, Vierge puissante,
Laisse-toi toucher de nos maux ;
Hélas ! d'une chaîne pesante
Nous traînons les tristes anneaux.
À vivre au milieu des alarmes
Sommes-nous toujours destinés ?
À nous nourrir d'un pain de larmes
Le ciel nous a-t-il condamnés ?

7
Souviens-toi que, brisant la te
Du plus cruel de nos tyrans,
L'univers devient ta conquête,
Et nous devenons tes enfants.
Jésus t'a mise sur le trône
Afin de conjurer ses coups ;
Si ton amour nous abandonne,
Qui pourra fléchir son courroux ?


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